Edition 2019 :

Diane THIERRY-MIEG, ex-mannequin de haute couture et modèle photos, ex-femme de Thierry SABINE, Diane nous fait l’honneur et le plaisir de partager avec nous le SVA2019 !

Cela sera pour Diane un deuxième séjour à Corcoué sur Logne après avoir accepté avec toute sa gentillesse de marrainer « les 40 ans du DAKAR » de l’édition 2018

L’occasion pour Diane de partager cette septième édition, avec un ami Hubert AURIOL…

 

Aussi Diane THIERRY-MIEG vous proposera le livre de Martine de Cortanze avec une dédicace de sa photo avec Thierry SABINE.

Martine de Cortanze a débuté les sports mécaniques en auto de 1968 à 1972 avant d’être l’une des premières femmes en enduro, de 1975 à 1979. Elle a couru la Croisière verte en 1978 et 1979, puis les premiers Dakar de 1978 à 1981, prenant la 11e place au classement moto et 19e au général, notez « 1ère gagnante de la Coupe des Dames au 1er Paris-Dakar » !

 

Edition 2018 :

Diane THIERRY-MIEG, ex-mannequin haute couture et photos & ex-femme de Thierry SABINE, marraine des 40 ans du DAKAR, vous invite à la retrouver le dimanche 22 avril 2018 à l’espace Le Monde du Rallye.

40 ans du Dakar, retour sur les années SABINE, rdv le dimanche 22 avril prochain à l’espace « Le Monde du Rallye » !
40 years of Dakar, back to the SABINE’s years, meeting on 22 april at « The Rally’s World » !

De la Mode aux Rallyes en Afrique ! 

J’étais « mannequin Haute Couture et photos » depuis cinq ans déjà lorsque j’ai rencontré fin Janvier 1977 celui qui deviendrait mon mari et le créateur du Rallye Paris-Dakar. Cela s’est passé chez un ami photographe de mode, Uwe Ommer, qui venait de participer au « 2ème Rallye Abidjan-Nice » avec 3 amis motards. L’un d’eux s’était égaré pendant 3 jours dans le désert et avait été retrouvé in extrémis par le pilote d’avion de l’organisation. Il s’appelait Thierry Sabine. Nous avons eu un « coup de foudre » ! Oui, cela existe !… Et nous sommes mariés quelques mois plus tard.

Il était pilote automobile après avoir fait partie de l’équipe de France Junior de concours hippiques pendant son adolescence. Dès qu’il a eu son permis de conduire et sa licence de course, il s’est mis à participer à des Rallyes et des courses de production sur circuits dont Dijon-Prenois, Francorchamps, et d’autres, les 24h du Mans, le Rallye Neige et Glace, le Tour de France Automobile… La 1ère année de notre mariage, il a fait encore une saison de voitures de production sur circuits.

En 1975, il avait créé l’Enduro du Touquet, 1000 motos sur une même ligne de départ sur la grande plage du Touquet, une course qui existe maintenant depuis 43 ans et réunissait 14 nationalités parmi les 1137 concurrents au départ en 2017 lorsque je m’y suis rendue après 35 ans d’absence !…

Il travaillait dans l’évènementiel pour la Ville du Touquet, la Station du Corbier, le groupe musical « Il était une fois »et d’autres choses encore.

Il a arrêté de courir lui-même pour créer en Juin 1978 « La Croisière Verte », la traversée de la France à moto par les petits chemins. Puis il y a eu le « 1er Rallye Paris-Dakar » créé en peu de temps avec un départ le 26 Décembre 1978, le début d’une longue série !

Mais quand je pense qu’à 25 ans pour moi et lui 29 ans, nous avons conduit 500 personnes de Paris à Dakar cette année-là, je n’en reviens pas moi-même !…

Nous étions bien entendu aidés par notre équipe de départ, dont Pierre Devaux, photographe actuel du SVA, des commissaires et les médecins bénévoles de l’Amsam avec Guy Dreumont, Odile Rosanval et d’autres sans qui nous n’aurions jamais pu le faire ! Merci à tous ces gens exceptionnels !

Toutes ces années, je l’ai encouragé, soutenu et aidé sur le terrain pour les évènements qu’il créait. Sur le Paris-Dakar, on m’appelait « le sourire du Rallye »car je faisais les départs avec Roger Kalmanovitz et Patrick Verdoy de TSO et parfois les arrivées, et surtout les Remises des Prix à Dakar dont j’avais la responsabilité de l’achat des coupes ! Nous menions une vie trépidante, souvent séparés par notre travail, avec il faut le dire, beaucoup de stress : les premières années de ces organisations ont été très difficiles à tout point de vue, financier et autres. Je pense que contrairement à ce que l’on peut imaginer, Thierry n’a réellement gagné de l’argent que les 3 dernières années de sa vie !…

Pendant qu’il construisait sa vie, j’étais toujours mannequin, métier que j’ai exercé pendant 27 ans à temps complet. Quand on dit que la carrière d’un mannequin est courte, c’est tout à fait faux ! Elle peut être longue et pleine de merveilleux  moments et voyages dans le monde entier… Je le suis d’ailleurs encore un peu, toujours inscrite dans des agences de publicité. Je participe depuis toujours à des films en tant que figurante ou silhouette (entre autres le James Bond « Moonraker » avec Roger Moore sur l’affiche duquel je figure avec mes cheveux très longs et d’autres jeunes filles !)

Pendant quelques années, début 2000, j’ai pratiqué le Shiatsu, une technique de soin énergétique basée sur la médecine chinoise dans un cabinet médical, mais ai dû arrêter pour des raisons de santé.

Après m’être éloignée totalement du milieu des courses à la mort de Thierry, j’ai eu l’occasion de revoir beaucoup de gens de ce passé sur un beau stand fait par Youngtimers Magazine pour les « 35 Ans du Paris-Dakar » au Salon Rétromobile à Paris.

J’ai été sollicitée pour les « 30 Ans » du départ de Thierry Sabine.

Maintenant ce sont les « 40 Ans du Dakar » et je suis là simplement parce que j’y étais au tout début.

Diane Thierry-Mieg (ex-Sabine)

 

 

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